De Saint-Jean-du-Gard à Alès
Après une nuit ponctuée par le clocher qui sonne toutes les heures, je me réveille avec la symphonie en fa majeur 7ème du gazouilli des oiseaux sur fond de Gardon qui coule, avec les éboueurs aux percussions
Hier, une habitante de Saint-Jean-du-Gard m’a dit qu’il ne fallait pas arrêter le chemin ici car l’étape jusqu’à Alès est très belle, on va vérifier ça aujourd’hui !
En arrivant au col d’Uglas, je tombe sur 5 cyclistes qui papotent avec un bel accent du sud. Ils m’invitent à venir prendre une sangria à la feria d’Alès demain soir.

Je suis le maître du monde

J’fais des trous des p’tits trous encore des p’tits trous
Peu avant la pause repas du midi, je tombe sur Émilie et Simon, le couple de parisiens que j’ai recontré en début de trek. Ils terminent aussi leur périple à Alès, mais pas leurs vacances !

Cette fois c’est bientôt la fin

Quand on arrive en ville
En chemin, je croise les copains d’abord, Michael, Edmond, Ingo et une américaine du Massachusetts, qui ont pris un taxi sur les 7 derniers kilomètres, à cause de la blessure d’Edmond.
Je finis avec les parisiens jusqu’à la gare d’Alès, victoire !

Émilie et Simon

Yatta!
Là, on attend sagement, eux leur train pour Nîmes pour la suite de leurs vacances, et moi mon covoiturage “coup de bol” (merci à nouveau la grève SNCF) pour la fin d’après-midi.
Le covoiturage, avec Noémie et sa mère Nadia, avec qui ça blablate pas mal, se passe plutôt bien. Florian nous rejoint un peu plus tard sur la route.
Je suis de retour à Lyon assez tôt, et quelques instants plus tard, je suis propre pour de vrai, prêt à manger ! Il faut bien, car la balance indique que j’ai perdu quelques kilos. Et un “petit imprévu”, le raid des 96 heures non-stop, m’attend le lendemain, même si je ne le sais pas encore ! Mais Lucille va m’informer de tout ça très rapidement !
Détails d’étape :
- très beau temps le matin et en début d’après-midi
- averses en milieu d’après-midi
- 24 km
- +900 m
- -950 m
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