La noirceur de la nuit dans laquelle on est arrivés a traîné nos rangeos vers l’inconnu

Alors que la rosée sommeille encore, on découvre qu’on s’est installés dans un parc pour enfants, en mode punks

Punkachien punkachien punkapunkapunkachien
Punkachien punkachien punkapunkapunkachien
Moi je suis un punk
Un punk avec un chien

Fatals Picards 30 millions de punks (Punkachien)

Punks sans toutou, ainsi démarre notre épopée à travers les Dolomites

On part à la recherche d’un compagnon, canin ou autre, pour parfaire notre mode de vie, au milieu des “Hallo!” et “Ciao!

Les Torre dei Scarperi fendent les nuages…

…pendant que les keupons pourfendent un cake hyperglycémique

On se retrouve, pleins d’énergie, dans le cœur du parc des Tre Cime, où les 3 merveilles dorées, en grève, gratouillent les cumulus argentés…

…afin qu’ils sèment des étoiles d’argent pour illuminer notre nuit avec les marmottes

Au petit matin, on découvre effarés les parkings pleins à craquer, ainsi que la masse de randonneurs à la journée, qui démarrent leur tour des Tre Cime, à la queue leu leu

No future Nos futurs préfèrent se dessiner de l’autre côté, entre les pics acérés des Cadini di Misurina

Le sentier Alberto Bonacossa nous fait onduler sur les anciennes vires tortueuses de la Grande Guerre…

…et plonger directement dans le lago di Misurina

Au lever du soleil, on psalmodie des mots qui sonnent italiens, cela suffit à se ravitailler en pain anisé pour la journée !

On s’improvise diamantaires en polissant les hanches du gruppo del Cristallo

Dans la descente casse-pattes, les bambini qu’on croise pratiquent des tours de prestidigitation. Ils disparaissent plusieurs fois dans les hautes herbes après maintes glissades involontaires, sans bobo, fort heureusement, mais pour le plus grand plaisir de nos zygomatiques

Punks à lépidoptères diaphanes ?

Ou punks à primates villeux ?

Commune de richous, où l’épicerie trône au milieu d’une galerie commerciale digne du boulevard Haussmann, Cortina d’Ampezzo et ses vêtements de luxe effarouchent les punks

On prend quand même le temps de souhaiter une magnifique nuit au parc des Dolomiti d’Ampezzo, qu’on compte retrouver demain, sur son versant opposé

Au camping, on dresse un autel à Scarpa, le dieu italien de la rando, monument qui s’écroule dès qu’on y fait sécher nos vêtements

Pour retrouver notre parc naturel, on emprunte une route où s’agglutinent des enfilades de véhicules de ferraille

Le gruppo di Fanis nous fait oublier ces innombrables écraseuses garées en contrebas, ainsi que les potentiels orages annoncés

Giant steps are what you take
Walking on the moon
I hope my legs don’t break
Walking on the moon
We could walk forever
Walking on the moon […]
Feet they hardly touch the ground
Walking on the moon
My feet don’t hardly make no sound
Walking on, walking on the moon

The Police Walking on the Moon

Au détour des nombreux vestiges de bastions, le décor dévoile ses joyaux séléniques…

…qui nous mènent au lech de Lagació, où une ichthyothérapie s’offre à mes petons décatis

À l’heure du dîner, un cirquassien moderne s’enjaille avec son reflet

Ses pirouettes rebondissantes osées, parfois humides grâce à l’élasticité de sa monture, font résonner quelques applaudissements contre la silencieuse montagne

Toute la tribu s’est réunie autour de grands menhirs
Pour invoquer les dieux afin qu’ils puissent nous bénir

Manau La Tribu de Dana

Détails d’étapes :

  • 4 étapes
  • Nuages et belles éclaircies :cloud: :sun_behind_small_cloud:
  • 64 km
  • +4750 m
  • -3800 m

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