Pour aller à Takamatsu (高松市たかまつしTakamatsu-shi, “ville des pins élevés”), on quitte l’île de Honshu (本州ほんしゅうHonshū, “province principale”) pour l’île de Shikoku (四国しこく, “quatre provinces”), île coupée de la civilisation, où jadis, les bagnards étaient envoyés.

Bon, bien sûr, au Japon, une île coupée de la civilisation ça ressemble à ça :

Place de la gare de Takamatsu (高松駅たかまつえきTakamatsu-eki)

Takamatsu est en fait une grande ville. On choisit de dormir dans une réserve de meubles, tenue par des hippies japonais :

On visite un joli parc :

Parc de Ritsurin (栗林公園りつりんこうえんRitsurin-kōen, “jardin aux bosquets de châtaigners”)

Avec chute d’eau artificielle :

Note bien les horaires de fonctionnement !

Pause zen

Le lendemain, on prend un bateau depuis Takamatsu pour aller sur Shodoshima (小豆島しょうどしまShōdoshima, “île aux petits haricots”).

Après une mini-rando dans la gorge de Kankakei (寒霞渓かんかけいKanka-kei), on peut profiter de la vue :

Vue sur la ville de Shodoshima (小豆島町しょうどしまちょうShōdoshima-chō) depuis le mont Hoshigajo (星ケ城山ほしがじょうやまHoshigajōyama)

On prend le téléphérique (mais pour descendre uniquement) :

Purikura (プリクラ) fait-maison après le Kankakei Ropeway (寒霞渓ロープウェイかんかけいロープウェイKanka-kei rōpuwei)

On teste enfin les distributeurs Georges Brassens :

Canette de café chaude, s’il-vous-plaît !

Et bien c’est pas bon.

On profite de l’art moderne, c’est la triennale de Setouchi (瀬戸内国際芸術祭せとうちこくさいげいじゅつさいSetōchi kokusai geijutsusai, “festival d’art international de la mer intérieure de Seto”) en ce moment !

En fait, ce sont juste des toilettes (トイレットtoiretto)

Beaux gosses dans un bus bondé de mamies (おばさんobasan) dragueuses

On admire la mer :

Angel Road (エンジェルロードenjerurōdo)

On y trempe même les pieds. Les japonais nous regardent bizarrement d’abord, puis certains finissent par nous imiter : on a créé une mode !

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